FAQ

Louange à Allah. La vente du tabac est interdite pour les nombreux préjudices qui en découlent. Celui qui la pratique est un dévoyé, un rebelle. Mais il n’est pas nécessaire de renouveler les ablutions à cause de l’usage du tabac. Il est cependant recommandé d’enlever de sa bouche la mauvaise odeur par les moyens appropriés. En plus, il faut s’empresser à se repentir auprès d’Allah pour cet acte.

Louange à Allah. Le suicide fait partie des péchés majeurs. L’islam ne connait rien qui s’appelle se suicider afin de voir Allah ou de se rapprocher de Lui. Comment un fidèle croyant pourrait -il se rapproche de son maître en faisant ce qu'il ? Il lui interdit et à propos de quoi. Il l’a mis en garde et menacé de lui infliger un châtiment douloureux ? Si cela était légal, ceux qui éprouvent le plus grand amour envers Allah et désirent plus que tous les autres de Le rencontrer, comme les prophètes et les pieuses gens, l’auraient fait. Débarrassez-vous de ces obsessions sataniques et évitez de commettre ce péché gravissime qui vous priverait de la vision d’Allah dans l’au-delà et vous vaudrait un séjour éternel en enfer. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a bien expliqué que l’auteur d’un suicide sera châtié au jour de la Résurrection à l’aide de l’instrument qu’il a utilisé pour se donner la mort. Sous ce rapport, Abou Hourayrah (p.A.a) a rapporté du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ceci : « celui qui se précipite du haut d’une montagne pour se tuer, sera accueilli dans la Géhenne où il continuera de dégringoler éternellement. Celui qui absorbe du poison afin de se tuer le tiendra dans sa main jusqu’à son entrée dans la Géhenne où il ne cessera de dégringoler. Celui se donne la mort à l’aide d’une lame, ne cessera de plonger la lame dans son ventre jusqu’à son entrée dans la Géhenne pour un séjour éternel. » (rapporté par al-Boukhari,5442 et par Mouslim,109) D’après Thabit ibn ad-dhahaak (p.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « celui qui se tue ici-bas par un instrument quelconque sera châtié par le même instrument au jour de la Résurrection. » (rapporté par al-Boukhari, 5700 et par Mouslim,110) D’après Djoundoub ibn Abdoullah al-Badjali (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « il y avait au sein des gens qui vous ont précédé un homme qui, blessé, fut tellement paniqué qu’il se saisit d’un couteux pour se sectionner la main, d’où une hémorragie qui lui coûta la vie. » Allah le Très-Haut dit : « mon fidèle serviteur m’a précédé (dans la détermination de son sort), alors, je lui interdis l’accès au paradis. » (rapporté par al-Boukhari, 3276 et par Mouslim,113) Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) s’empêchait de prier pour le suicidé afin de le sanctionner, mais aussi pour avertir les autres. À ce propos, Djaber ibn Samour (p.A.a) a dit : « on a amené au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) la dépouille d’un homme qui s’était tué à l’aide d’une épaisse flèche. » Et il s’est abstenu de lui faire la prière mortuaire. » (rapporté par Mouslim,978) Ce hadith est un argument pour ceux qui disent qu’on ne prie pas pour celui qui se tue, car il a commis un acte de désobéissance. C’est la doctrine d’Omar ibn Abdoul Aziz et d’al-Awzaie. Pour al-Hassan, an-Nakhie, Qatadah, Malick, Abou Hanifah, Chafie et un grand nombre d’ulémas, on lui fait la prière des morts. Ils rétorquent à l'hadith allant dans le sens contraire en disant que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) n’a pas fait la prière pour le suicidé dans le but d’avertir les gens contre un tel acte, mais ses compagnons ont prié pour lui. » Extrait du commentaire de Mouslim par an-Nawawi (7/47) On ne saurait se rapprocher d’Allah autrement qu’en suivant sa loi. Et la meilleure manière de s’y prendre est de respecter les prescriptions suivies de l’accomplissment des actes surérogatoires selon cet hadith cité par al-Boukhari (6502) d’après Abou Hourayrah selon lequel le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « certes, Allah a dit : Je déclare la guerre à celui qui montre de l’inimitié envers Mon allié. Mon fidèle serviteur ne se rapproche pas de moi par un acte qui me soit plus agréable que l’accomplissment de mes prescriptions. Mon fidèle serviteur ne cessera de se rapprocher de moi par l’accomplissment d’actes surérogatoires jusqu’à ce que je l’aime. Et quand. Je l’aime. Je deviens son ouïe grâce à laquelle il entend et sa vue grâce à laquelle il voit et sa main grâce à laquelle il frappe et son pied grâce auquel il marche. « S'il me demande. Je lui donne et s’il cherche refuge auprès de moi. » Je le lui accorde. » Je demande à Allah de vous guider et de vous assister et de vous éviter votre propre mal ainsi que les souffles du diable. Allah le sait mieux.

Louange à Allah. Formuler son adhésion à la foi de cette manière fait partie des questions qui ont été l’objet d’une discussion exhaustive au sein des ulémas. L’attitude correcte à ce propos consiste à demander une explication détaillée du terme croyant . Car si l’on en entend le moindre degré d’adhésion qu’on exprime par embrasser l’Islam et sans lequel on serait encore mécréant, il n’est pas exact d’utiliser une formulation conditionnelle, celle-ci impliquant un doute touchant le fondement de la religion, ce qui est prohibé. Le musulman doit plutôt exprimer sa foi de façon décisive et dire : Je suis croyant sans ajouter une condition. Si l’on entend l’atteinte de la foi parfaite, le haut degré situé au-dessus de celui que confère la première conversion à l’Islam, il convient alors d’utiliser l’expression conditionnelle et dire S’il plaît à Allah . Car ne pas le faire revient à attribuer du mérite à soi-même, ce qui est interdit par la charia conformément à la parole du Très Haut : Ne vantez pas vous-mêmes votre pureté ; c’est Lui qui connaît mieux ceux qui (Le) craignent. (Coran,53,32 ). S’il s’agit de chercher des termes clairs pour exprimer sa foi , il suffit de dire : Je suis musulman . Il n’est point nécessaire d’ajouter une condition. Allah sait mieux.